Le printemps est de retour avec son lot de soleil, d’oiseaux qui chantent et de fleurs qui éclosent. Mais aussi avec son lot de désagréments pour les personnes sensibles au pollen. Nos conseils pour apprécier la saison qui s’annonce, et non la subir !
Quand printemps rime avec allergies
Le printemps est la saison de la renaissance par excellence : le retour du soleil, l’éveil de la nature après la saison froide, tout concourt à la beauté et au bien-être. Sauf que pour fertiliser les plantes et assurer leur reproduction, le pollen se propage et envahit littéralement l’air que l’on respire. Il pénètre alors nos muqueuses respiratoires. Pour les allergiques, la période est synonyme d’yeux qui piquent, de nez qui coulent ou bouchés, et d’éternuements en rafale. Pour certains, cela se peut également se traduire par des réactions asthmatiques (toux, difficultés respiratoires, oppression thoracique...). Il s’agit de l’allergie au pollen, aussi appelée rhume des foins.
On a vu mieux ! A la fin de l’hiver, ce sont les pollens d’arbres les responsables. Au printemps les pollens de graminées et à la fin de l’été et au début de l’automne, des herbacées et d’ambroisie.
Quelques astuces
- Eviter de sortir, surtout s’il y a du vent. A savoir : le pollen est à son maximum les jours de plein soleil, secs, chauds et venteux, en particulier le matin et le soir. Pour la même raison, garder les fenêtres fermées le plus possible empêchera les indésirables de pénétrer dans la maison et offrira un répit des plus appréciables à l’organisme.
- Se doucher le soir et rincer ses cheveux vous débarrassera des particules incommodantes et vous offrira un sommeil plus réparateur. Idem, mieux vaut laver ses vêtements si l’on veut éviter une réinfection dès le lendemain matin.
- Par ailleurs, il existe des traitements de prévention, à prendre un mois à 3 semaines avant le début (présumé) des symptômes. Si vous avez remarqué depuis plusieurs années que vos symptômes commencent à apparaître vers le mois de mai, commencez votre traitement dès le mois d’avril. Cela limitera leur apparition, parfois intense et fatigante pour l’organisme. Nos astuces anti-allergies en plus ici.
Un diagnostic bienvenu
Pour ceux qui le souhaitent et/ou pour qui les symptômes sont difficilement supportables, il peut être intéressant d’identifier l’allergie de manière plus précise. Un médecin généraliste sera tout approprié pour les diriger vers un spécialiste immunologue ou allergologue. Il définira de quel.s pollen.s précisément vient l’allergie et prescrira un traitement adéquat.
Les traitements possibles
Pour les allergies au pollen classiques et aux symptômes légers, la prise d’un antihistaminique de manière saisonnière est généralement suffisant. Pour les symptômes plus incommodants, il peut être couplé à un collyre, de vasoconstricteurs nasaux ou encore de bronchodilatateurs. Ces traitements permettront d’atténuer les symptômes. Une désensibilisation ou immunothérapie spécifique, traitements au long cours,pourront quant à eux, après avoir identifié le ou les allergène.s, agir sur la cause et éliminer définitivement les symptômes.
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