Entre les aoûtats, les guêpes et les méduses, nul n’est à l’abri d’une piqûre quand l’été arrive. Si dans la plupart des cas les conséquences ne sont pas graves, elles n’en sont pas moins désagréables. Quels sont les gestes et produits à adopter ?
A la mer, méduses et oursins
Très désagréables, il existe de nombreuses légendes urbaines autour des piqûres de méduse. Une petite mise à jour s’avère donc nécessaire : tout d’abord, il faut retirer les tentacules – la cause de la réaction urticante - en rinçant la peau à l’eau de mer ou au vinaigre (et non pas à l’eau claire qui augmente la douleur), puis les décoller avec une carte de crédit ou une pelle en plastique. Ne surtout pas toucher les tentacules à mains nues ni frotter la plaie. Enfin, désinfecter et appliquer un anti-inflammatoire.
Les oursins sont courants mais sur nos côtes, ils ne sont pas venimeux. La douleur est pourtant intense, comme une brûlure pouvant aller jusqu’à l’engourdissement. Rapidement, il faut ôter les piquants puis bien désinfecter la plaie. L’inflammation peut être violente, dans ce cas, une pommade à la cortisone peut s’avérer nécessaire. Et si la plaie est profonde, des antibiotiques. Dans tous les cas, il faut éviter la surinfection et laisser la plaie sécher à l’air libre.
Guêpes, moustiques et aoûtats : stars de l’été
Ils n’ont pas leur pareille pour gâcher nos sorties estivales et autres barbecues entre amis. Quelques recommandations pour éviter la prolifération des moustiques : éviter les eaux stagnantes, leur lieu de ponte privilégié. On oublie les pesticides qui les rendent résistants et on privilégie les répulsifs contenant du DEET, de l’IR3535 ou de l’icaridine. Pour se soulager, on peut utiliser du vinaigre, un spray ou un roll-on apaisant.
Contre une piqûre de guêpe, la première chose à faire est de retirer le dard, ensuite, on neutralise le venin avec du « chaud » (un sèche-cheveux, le bout incandescent d’une cigarette par exemple) puis on applique du « froid » pour diminuer l’inflammation. Si la piqûre est sur la main, on retire bagues et bijoux qui risqueraient de gêner en cas d’inflammation. De même contre les aoûtats et surtout, on se retient de gratter au risque de conserver une cicatrice. Gel apaisant et antihistaminiques fonctionnent bien.
A avoir toujours sur soi
Généralement, les piqûres se soignent facilement, sans avoir à contacter un médecin. Il s’agira donc d’avoir les bons gestes et les bons produits à portée de main. La trousse idéale contient ainsi un antiseptique pour nettoyer la plaie (en dose individuelle ou en spray), un anti-inflammatoire en crème ou en pommade et éventuellement un traitement homéopathique adapté aux piqûres.