Rares sont celles qui ont pu échapper à l’apparition de vergetures au cours de leur vie. Que ce soit à l’adolescence, lors d’une grossesse ou d’une prise de poids, elles sont (presque) inéluctables.
D’où viennent-elles ?
Elles peuvent être nacrées, rouges ou violettes, se loger sur les cuisses, les hanches, le ventre, les seins, voire les genoux ou les bras. Elles sont plus ou moins étendues, plus ou moins épaisses, forment des lignes, ou des zébrures, mais quelles qu’elles soient, elles sont un complexe pour beaucoup.
Elles sont le résultat d’une peau étirée trop rapidement, que ce soit sous l’effet d’un effort, d’une poussée de croissance ou d’une prise de poids. Elles sont d’abord rouges violacées, puis deviennent blanc nacré en s’installant. Ce sont des cicatrices, très difficiles à gommer.
Comment les prévenir ?
En hydratant, c’est la seule solution. Dès le début de la grossesse, car on ne sait jamais quelle sera la prise de poids ni le rythme auquel les kilos vont s’installer, il est raisonnable de prendre l’habitude quotidienne de s’enduire de crème ou d’huile. Une ou deux fois par jour, sur les zones de « tension adipeuse » principalement, que sont les seins, les cuisses et le ventre. On peut aussi en profiter pour s’hydrater tout le corps pour un moment de bien-être bienvenu, et parce qu’on ne sait jamais comment va se comporter la peau.
Quels soins apporter ?
Certaines crèmes montrent leur efficacité sur les vergetures installées et permettent de les réparer en stimulant la fabrication de collagène ou en les lissant, comme celles au centella asiatica ou au rétinol. Attention, certaines sont déconseillées en cas de grossesse et sont accessibles uniquement sur ordonnance : elles contiennent de la vitamine A acide, de la trétinoïne ou de l’adapalène.
Pour les plus profondes, des traitements dermatologiques existent : le laser, principalement pour les vergetures inflammatoires, celles qui apparaissent lors d’une prise de poids rapide, ou la radio fréquence, pour les vergetures blanches bien installées. Toutes ces techniques sont à étudier en amont avec un.e dermatologue qui considérera d’éventuelles contre-indications. A savoir : elles coûtent un certain prix et ne sont pas remboursées. Elles sont aussi potentiellement douloureuses.
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